» SAUVEGARDE DE BROCELIANDE «

L’ASSOCIATION VA T’ELLE RENAITRE DE SES CENDRES ?

Les sympathisants et membres étaient conviés aujourd’hui 1er juin 2013 aux funérailles symboliques de l’association « SAUVEGARDE DE BROCELIANDE.

Dans cette tombe reposent provisoirement plusieurs documents hautement symboliques : le code de l’environnement et les décisions de justice donnant raison à l’association depuis près de 9 ans.

Retour sur les événements

L’association a été jugée le 6 mai 2013 et condamnée à payer 12 ooo euros pour avoir accusé le Président du SMICTOM de détruire les zones humides. Refusant un paiement échelonné, le Tribunal de Grande Instance de Vannes a demandé la liquidation pure et simple de l’association qui fait aujourd’hui appel. (voir l’article précédent – manifestation du 2 mars 2013)

Les enjeux

L’enjeu principal est l’implantation d’une usine Mécano Biologique (TMB) et la réouverture du centre d’enfouissement de déchets dans la forêt de Brocéliande à Points Clos (Commune de Gaël).

Depuis 9 ans, l’association se bat pour que cette aberration n’ait pas lieu et que le SMICTOM accepte d’envisager d’autres solutions. Les arguments contre un tel équipement sont évidents. Encore faut-il les rappeler :

-Destruction de zone humide

-Pollution de nappes phréatiques,

-Risques d’incendie

-Risques sanitaires (un taux anormalement élevé de cancer, 81%, enregistré dans un périmètre de 2 km autour de points Clos )

-Nuisances liées aux futurs transports sur des routes inadaptées

-Atteinte au mythe arthurien

Réclamer un état des lieux

En effet,le site de Point Clos, fermé aujourd’hui, a servi pendant près de 30 ans à enfouir quelques 300 000 tonnes de déchets. Sauvegarde de Brocéliande demande dans un premier temps :

-Une étude épidémiologique sérieuse du site

-Des prélèvements (carottages) afin de connaître la nature et la toxicité des déchets déjà enfouis sur cette ancienne carrière,

Bref, en toute légitimité, un état des lieux du site avant que celui-ci ne soit à nouveau réexploité.

Des solutions existent

D’autre part, l’association réclame qu’une réflexion soit menée afin d’envisager des solutions alternatives à cette méga usine TMB qui devrait accueillir les déchets de 65 communes , une réflexion sur le tri des déchets en amont. Elle réclame avant tout que ce site soit déplacé vers une zone plus adaptée à ce genre de risques et que le tri des déchets, qui est de la responsabilité de tous, soit géré à plus petite échelle.

Une lutte de tous les instants qui, malgré ce jugement, se poursuit. Nous espérons que cet enterrement ne sera que provisoire et symbolique.

Un appel aux dons

Un appel aux dons a été lancé afin de rassembler la somme demandée par le Tribunal de Grande Instance de Vannes. 1 ou 2 euros peuvent suffire à sauver l’association qui continue par tous les moyens légaux à défendre notre environnement. L’association doit renaître de ses cendres pour préserver Brocéliande.

Article par Viviane Fedieu-Daniel

vivianefedieudaniel.fr

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